SDM nous a accordé un peu de son temps entre deux répétitions, histoire de parler de son dernier album, sa vision de la vie, son amour de la musique,…
QCLTUR: Bravo pour ces deux singles d’or, Bolide allemand et Le bruit des applaudissements!
SDM: Ah merci! Je m’y attendais un peu pour Bolide allemand parce que le son a streamé fort sur les plateformes. Par contre le feat avec PLK pas vraiment. C’est une belle surprise.
QCLTUR: Du coup Liens du 100…euros?
SDM: (Rires). Non pas vraiment. Cela s’inscrit plus dans une idée de continuité avec le précédent album OCHO.
QCLTUR: C’est quelle émotion qui t’inspire le plus?
SDM: La nostalgie. Je suis un gars nostalgique. J’aime me replonger dans le passé et m’en inspirer pour mes sons. Des fois, même j’en rigole, ouais, (rires). Suis pas rancunier, je préfère me concentrer sur le bon et avancer. Tu vois.
QCLTUR: L’expérience du Stade de France c’était comment?
SDM: Je crois que je ne l’oublierai jamais. Ça reste gravé dans ma mémoire. Et ça n’a fait que confirmer mon envie de faire des concerts. Travailler encore plus fort pour faire plus de scènes…(Rires)
QCLTUR: Dans Cette année-là, tu parles de la première fois que tu as chanté, c’était quand?
SDM: Oui de la première fois où j’ai chanté devant public. Je m’en rappelle. C’était en 2019. Ça fait un petit moment. Quand j’y pense, ça a renforcé ma détermination d’être artiste, de faire de la musique. C’est une vraie passion.
QCLTUR: Marco Mouly qui fait le pont dans Si tu savais, comment est arrivée la connexion?
On a un ami en commun. Je l’ai texté et il a répondu positivement. Je trouvais que son parcours collait assez bien avec le son Si tu savais, le fait de faire certains choix pour s’en sortir. Alors je lui ai proposé de dire une phrase et il a accepté. Voilà.
QCLTUR: L’expression Arriba, tu la prends d’où?
SDM: (Rire). Ça vient d’un dessin animé que je regardais quand j’étais petit, Speedy Gonzales. Cette souris me faisait marrer avec cette expression. C’était un personnage de Looney Tunes.
QCLTUR: Tu fais écouter à qui tes sons en premier?
SDM: Franchement aux gens qui sont avec moi au moment de faire le morceau. En général, mon équipe.
QCLTUR: Et le son avec Aya Nakamura, t’as eu une influence sur le nom Daddy? Parce qu’automatiquement sur les plateformes, le feat du même nom avec Booba apparaît. C’est du génie marketing!
SDM: (Rires) Ah c’est pas mal. Honnêtement elle avait déjà fait le refrain quand elle m’a contacté. Je pense qu’elle avait déjà le titre. Mais je suis content si le son a des répercussions positives sur le morceau avec Booba. Tant mieux!
QCLTUR: Ça résonne avec la phrase dans Fame ‘’Ils vont crier au génie, pour moi c’est banal’’
SDM: (Rires). Ça vient comme ça, le texte. Des fois, on ne réfléchit pas et ça fonctionne. (Rires)
QCLTUR: C’est lequel de tes sons dont tu es le plus fier?
Franchement je ne peux pas en choisir un en particulier. J’ai de l’amour pour tout ce que je fais. Même ce que je ne sors pas, les maquettes. Vraiment, l’amour que j’ai c’est dans tout ce que je fais. Alors je dirai mes deux albums. Qu’ils soient certifiés aussi, c’est une fierté.
QCLTUR: Ta relation avec Booba
SDM: Ça va au top. C’est quelqu’un que j’écoute par son expérience. Il a une carrière unique. C’est devenu un ami avec le temps.
QCLTUR: Une cause qui te tient à cœur?
SDM: Tout ce qui est en lien avec l’Afrique. Comme je viens de ce continent, ça me touche. J’encourage toutes les actions qui vont dans le bon sens.
QCLTUR: Ta plus grande peur?
SDM: J’y pense pas vraiment. Je vis au jour le jour. Bien sûr j’ai peur de perdre mes proches.
Je sais ce que ça fait et je ne voudrais pas le revivre mais après je n’y pense pas tous les jours. Comme je disais, je profite de tout ce qui m’arrive.
QCLTUR: T’aurais pensé un jour voyager grâce à la musique?
SDM: Avant non. Maintenant oui. C’est réel. Je vais faire mon premier concert au Canada. C’est fou. Je suis très excité. Je continue de me préparer pour la tournée. Je prends ça au sérieux. Il faut continuer de travailler fort.
