Lors de cette 12 ème édition du festival Mural, les muralistes ont encore une fois enrichi la ville de Montréal de leur talent et de leur créativité exceptionnels. Leurs 16 œuvres ont métamorphosé l’espace urbain en une galerie d’art à ciel ouvert, offrant une expérience visuelle unique à tous les visiteurs. Tandis que les amateurs de musique se sont retrouvés à Griffintown et sur le boulevard Saint Laurent.
1. La musique, élément incontournable
Les intempéries du premier weekend n’ont pas arrêté le public qui a répondu présent dès le début du festival. Le deuxième weekend, l’heure n’était pas au hustlin’ au bassin Peel. Pour des raisons personnelles, la tête d’affiche du festival, Rick Ross a annulé son show à Montréal. Ce qui ne l’a pas empêché de jouer le même soir à Nashville aux États-Unis…
L’équipe du Mural a su relever ses défis et s’adapter comme le mentionne Pierre-Alain Benoît, co-fondateur du festival. La blockparty SaintWoods a mis le feu au stage à Griffintown. Le rappeur de Saint-Léonard Rowjay a débarqué sur scène à 21h, l’occasion d’écouter quelques bijoux de son dernier album : LA VIE RAPIDE, dont le featuring DOUBLE F avec La Fève. Son show était précédé par le producteur Freakey!, un plaisir de retrouver les prods futuristes du beatmaker de Mucho Love d’Hamza ou encore Shenron du mystérieux Ateyaba.
Pour clôturer la soirée, Jahsh ramène ce rap mielleux et dynamique tout droit venu des US. Entre la scène Milton, sur le boulevard Saint- Laurent ou la nouvelle scène Peel basée à Griffintown, le Mural était à son prime. Les Block Parties à la Scène Bassin Peel présentée par Kleis ont ainsi offert des spectacles musicaux intéressants avec aussi Konpa On The Beach, Moonshine, Channel Tres, Saintwoods et le House Day.
La présence remarquable de la structure holographique de LACROIX et des gonflables géants de Chien Champion et Pony amenaient un plus à cette expérience unique. Quant aux soirées festives gratuites sur la Scène Milton, elles ont été un véritable festival d’artistes et de collectifs talentueux tels que Frikiton, Montreality, Breakglass, Filter Project, Homeby6, Unikorn, Drag Brunch et Bonne Famille, chacun apportant sa propre vibe.
2. Le boulevard Saint Laurent, lieu mythique
La deuxième édition de Secret Walls a été un franc succès. C’est Mono Sourcil qui remporte la Grande Finale face à Cheryl Voisine. Le MURAL Market était toujours aussi divers et accueillant. On y a retrouvé des stands de dégustations et des activations partenaires. Celles-ci ont offert des expériences uniques et mémorables aux visiteurs.
Enfin, sur la Main, une multitude d’activités artistiques et innovantes ont pris place. Pierre-Alain nous précisait qu’elles ont remporté un franc succès de popularité! On pouvait participer à des ateliers de graffiti, des cours de street dance, des sessions avec RiverJune et Djeco, du mapping avec Mapplights, de la peinture sur les bornes Publicité Sauvage, des parcours Iregular et des gonflables géants. Chacun a pu y trouver son bonheur dans cette célébration de l’art urbain.
Le co-fondateur nous rappelait que malgré les années il est toujours aussi important de remplir la mission première du festival. Celle d’être un incubateur artistique mondial à l’avant-garde des nouvelles possibilités. Le Mural est un lieu d’expression pour les artistes et de découverte pour le public. D’ailleurs, les gonflables étaient présentées pour la première fois à Mural. Elles ont été très appréciées des petits et des grands comme nous le soulignait Pierre-Alain. Les installations sont maintenant en tournée dans tout le Québec!
Ses coups de ♥ : la murale de l’artiste Octavi Arrizabalaga aka ARYZ et celle de Bryan Beyung
basée sur une photographie du photojournaliste palestinien Mahmud Hams. Une œuvre forte
de sens qu’il a créé en partenariat avec l’ONG Humanité et Inclusion et sa campagne Stop Bombing Civilians.